
Le mercredi 7 mai, le syndicat apicole du Doubs a invité ses adhérents à alerter les députés sur la gravité de la proposition de la loi Duplomb. Cette loi, qui a commencé à être examinée à l’Assemblée Nationale, vise notamment à ré-ouvrir la porte aux néonicotinoïdes, interdits depuis 2018.
Ce texte, s’il venait à être adopté, signerait un recul dramatique pour la santé des abeilles, des pollinisateurs.
C’est aussi le vivant dans son ensemble qui est attaqué, les oiseaux, notre environnement, et la santé humaine.
Les apiculteurs ont répondu présents en nombre, ainsi que d’autres associations, la LPO avec son président, les ami.e.s de la Confédération paysanne.
Les élus ont également apporté leur soutien. En présence du collaborateur parlementaire Nathan Sourisseau de la député Mme Voynet, de Mme Brauchli adjointe à Mme la maire de Besançon déléguée à la biodiversité, le président du SAD a rappelé devant la presse que ces combats ne sont malheureusement pas récents mais malheureusement récurrents.
Les élus présents ont rappelé les visées à court terme de ces propositions qui n’apportent pas de solutions au problème des agriculteurs. Les autres associations présentes ont affirmé combien alerter aujourd’hui sur les risques sanitaires majeurs liés aux néonicotinoïdes, et en particulier à l’acétamipride, dont les effets neurotoxiques ont déjà été identifiés par la science est plus que nécessaire.
Régression et irresponsabilité ne sont plus possibles aujourd’hui. Les apiculteurs croient et espèrent que les députés réaliseront les enjeux à renoncer à cette loi cynique et dramatique.
Vous pouvez signer la pétition lancée par l’UNAF contre ce retour des pesticides, et la relayer auprès de vos proches et sur vos réseaux.
Mobilisons-nous auprès des décideurs.


