Les nouvelles du rucher en juillet

Les nouvelles du rucher en juillet

Semaine 27

Vipérine et cerfeuil

Météo : Le comportement de vos abeilles est un indicateur fiable de la météo immédiate. Toutes les butineuses rentrent en hâte : la pluie n’est pas loin. Si l’averse est de faible importance ou qu’elle se termine les abeilles ressortent. Le sol est humide grâce aux pluies d’orages, par conséquence les plantes ont du nectar.

Au rucher : Comment gère-t-on l’été au rucher ?
Vous partez en vacances et votre colonie travaille bien : vous mettez une hausse par semaine d’absence.
Vous gardez l’œil sur vos abeilles : surveillez le remplissage des hausses.
La situation du moment : la floraison des tilleuls autour de Besançon est sur le déclin. Les ronces sont encore fleuries alors qu’elles commencent seulement dans le Haut Doubs. Peu de présence de miellat pour le moment. Si vous souhaitez transhumer vos colonies à la montagne : c’est le moment mais la récolte n’est pas assurée pour autant. Il faudra surveiller vos colonies car en fonction de la météo, ce dernières pourraient crier famine.

Environnement : Avec la météo défavorable pour les agriculteurs, beaucoup de prairies n’ont pas encore été coupées et des fleurs s’épanouissent encore pour nos abeilles.

Bon été et bonnes vacances à celles et ceux qui partent.

Les nouvelles du rucher en juin

Les nouvelles du rucher en juin

Semaine 26

Vesce

Météo : L’été est là pour combien de temps ?

Au rucher : Des essaims ont encore du mal à se développer. Certaines colonies sont orphelines ou la reine ne pond pas. Vous pouvez tenter un sauvetage en introduisant un cadre de couvain sans la reine mais avec les abeilles en vous assurant de la présence de très jeunes larves de moins de 6 heures. Surveillez les hausses car dans certains secteurs elles se remplissent vite avec du tilleul et de la ronce.

Environnement : Quelques traces de miellat de chêne ont été repérées mais pas encore sous les sapins. Les agriculteurs fond des cultures associées d’oléagineux (vesce) et de céréales (divers blés) et nos abeilles se régalent. (voir photo)

Semaine 24

Météo : Les températures vont descendre et les averses seront de retour en début de semaine.
Au rucher : Durant une période de miellée : ronce et tilleul en ce moment, on ne stresse pas les colonies. Si les abeilles rentrent du pollen, c’est que la reine est en ponte. Seule une ruche au comportement anormal sera ouverte.
Les hausses se remplissent, la pose d’une hausse supplémentaire sera idéale quand la précédente sera remplie aux trois quarts.
Environnement : Les ronces fournissent du nectar en abondance pour nos abeilles.

Photos : fleurs de ronces et de rosier simple.

Fleur de rosier simple
Fleur de ronce

Semaine 23

évolution de notre cadre couvain : larves avant operculation

Météo : Une remontée des températures est prévue avec une augmentation des périodes ensoleillées.
Au rucher : Assurez-vous de la ponte dans vos colonies en soulevant un cadre du centre afin de perturber le moins possible cette dernière. Vous pouvez encore introduire des cadres de cire gaufrée. Une division est encore possible pour une grosse colonie en oubliant une récolte éventuelle pour 2024.
Les récoltes connues sont très faibles en printemps et acacia.
Environnement : Les deux dernières sources de nectar attendues en quantité autour de Besançon sont la ronce et le tilleul.
Frelon asiatique : Nous arrivons à la fin de la période de piégeage de printemps. Nous reparlerons du frelon asiatique fin août.

Les nouvelles du rucher en mai

Les nouvelles du rucher en mai

Semaine 22

Après les œufs, voici de jeunes larves.

Météo : Les averses intermittentes avec des risques orageux persistent.
Au rucher : Les abeilles travaillent à flux tendu. Contrôlez la présence de réserves autour du couvain et nourrissez si nécessaire. Avec quoi ? Direz-vous.
– Première solution : si la colonie dispose de miel operculé dans sa propre hausse, on peut le gratter.
– Seconde solution : il vous reste du miel : donnez-en le soir en faisant attention aux bavures qui pourraient entraîner du pillage.
– Troisième solution : vous avez du sirop 50/50. Il sera distribué en ayant isolé les hausses afin d’éviter la pollution du miel.
– Solution extrême : versez du sucre semoule ou cristallisé et mouillez le à équivalent de poids avec de l’eau.
Nourrissez vos essaims et si possible dans les cinq jours après leur capture un traitement à base d’acide oxalique sera très efficace contre les varroas.

Environnement : Les premières ronces arrivent péniblement. Les agriculteurs n’ont pas encore fait les foins : une aubaine pour les insectes butineurs donc pollinisateurs.
Frelon asiatique : Nous arrivons à la fin du piégeage de printemps. Si vous capturez de petits spécimens : ce sont les premières ouvrières qui vont prendre le relais de la fondatrice.

Semaine 21

Des œufs du jour

Météo : À quand le vrai beau temps, durable ?
Au rucher : Des essaimages sont encore possibles. Beaucoup de colonies qui ont essaimé ont des reines qui viennent tout juste de commencer à pondre. Si vous ne voyez pas de couvain : œufs et jeunes larves, tentez d’introduire une cadre de couvain ouvert prélevé dans une autre colonie bien fournie. Prenez vos lunettes de vue lors de vos visites. Une loupe peut être utile. Pensez à orienter le fond des cellules vers le soleil : vous y verrez mieux. Les tiroirs des planchers ne sont plus indispensables.
À la planche de vol, si vous voyez une entrée importante de pollen, c’est une indication fiable de la présence d’une reine en ponte.

Environnement : La floraison des acacias se termine sur Besançon et les premières ronces fleurissent.
Frelon asiatique : Nous arrivons à la fin du piégeage de printemps. Si vous capturez de petits spécimens : ce sont les premières ouvrières qui vont prendre le relais de la fondatrice.

Semaine 20

Météo : Une nouvelle semaine d’averses nous attend.
Au rucher : Si vous souhaitez multiplier vos colonies, c’est le moment de faire une division par superposition.
Il s’agit d’une méthode très simple sans recherche de reine. Votre colonie à diviser doit comporter au moins 8 cadres de couvain. Vous procéderez par beau temps en agissant assez rapidement.
Votre ruche de base va être partagée en deux. Il vous faut préparer une ruche complète avec des cadres, une grille à reine et une brosse (une branche peut remplacer la brosse).

  • Placez votre nouveau corps de ruche, sans le plancher, à côté de la ruche à diviser.
  • Prélevez, un à un, 5 cadres en les débarrassant de leurs abeilles et positionnez les au centre de la boîte.
  • Recentrez les 5 cadres restés dans la ruche de base. Complétez tous les emplacements libres avec des cadres. Des partitions peuvent être utilisées.
  • Placez la grille à reine sur la ruche et superposez la boîte au-dessus de la ruche. Remettre un couvre cadres et un toit. Les nourrices restées dans la partie basse vont remonter prendre en charge les larves qui sont dans la partie haute.
  • Au bout d’une heure vous pourrez séparer les deux parties.
  • La partie basse contenant la reine sera déplacée soit de quelques mètres si vous ne possédez qu’un rucher soit de plus de 3 km si vous posséder un second emplacement.
  • La partie haute sans reine restera sur place et récupérera ainsi les butineuses.
  • Vous veillerez aux réserves en cas de météo défavorable.

(Vous pouvez faire un prélèvement partiel de 2 ou 3 cadres avec la même méthode en veillant à la présence de jeunes larves de moins d’un jour dans un des cadres prélevés et le second cadre sera composé de couvain fermé ainsi les ouvrières à naître prendront en charge les larves.)
Vous pourrez vérifier la présence d’un élevage de reine en cours après une semaine et devrez attendre environ un mois avant de voir une nouvelle ponte et encore trois semaines avant la naissance de nouvelles ouvrières.

Abeille sur cotonéaster horizontal : remarquez l’usure des ailes de la butineuse.

Environnement : Vous pouvez préparer la pâte à beignets : les acacias sont fleuris.

Frelon asiatique : Vous pouvez encore piéger les frelons asiatiques qui n’ont pas de bonnes conditions pour développer leur nid primaire.

Semaine 19

Météo : Nous devrons patienter la moitié de la semaine pour voir le beau temps afin arriver pour quelques jours.
Au rucher : Une reprise des essaimages est probable. En présence de cellules royales, vous pouvez en profiter pour multiplier des colonies. Si vous souhaitez faire du miel monofloral, vous devrez poser des hausses vides avant la floraison choisie et retirer ces dernières dès que les cadres seront suffisamment operculés. Une astuce consiste à regrouper les cadres en cours sur une même colonie afin de libérer les autres et les équiper de hausses vides.
Environnement : Les acacias blanchissent à Besançon et les aubépines sont sur le déclin.
Frelon asiatique : Les fondatrices sont encore piégeables, les nids primaires ont un développement retardé à cause de la météo. Attention les fondatrices de frelon européen sont également actives : libérez-les. Remarque : souvent, les pièges vendus dans le commerce ne sont pas sélectifs.

Photos de la semaine : cherchez la reine…

Où est la reine ?
Où est la reine ?

Les nouvelles du rucher en avril

Les nouvelles du rucher en avril

Semaine 18

Météo : Après plus de deux semaines exécrables, le samedi 27 avril a été une journée favorable avant le retour de la pluie mais une amélioration des températures est annoncée.
Au rucher : Surveillez de près les réserves de vos colonies avec un soutien particulier à apporter aux nouvelles. Dès les prochains beaux jours de nouveaux essaims vont repartir. D’une même colonie un départ d’essaim secondaire est possible dix jours plus tard. Les reines ont stoppé leur ponte par manque de réserve de pollen et les ouvrières ont consommé une bonne partie des réserves qu’elles avaient emmagasinées.
Environnement : Les aubépines sont fleuries, des champs de colza sont encore jaunes. Les gelées de la semaine dernière pourraient avoir toucher les bourgeons floraux des acacias. Espérons que non.
Frelon asiatique : Les fondatrices se fond très discrètes et ont du mal à démarrer leur nid primaire. A l’annonce de trois belles journées de suite, renouvelez les appâts de vos pièges.

Photos de la semaine : actinidia (kiwi) et noyer brûlés par le gel à Besançon.

Actinidia
Noyer

Semaine 17

Météo : Le temps froid perdure.
Au rucher : Si vous possédez des Buckfast, vérifiez les réserves de nourriture.
Nourrissez également vos essaims. Après deux semaines oisives des butineuses, des cellules royales vont être élevées et les essaimages vont reprendre dès les prochaines belles journées. Vous pouvez « écrémer » des colonies possédant au moins huit cadres de couvains en prélevant un cadre de couvain fermé, sans la reine, avec cellules si vous en trouvez et un cadre de couvain ouvert, sans la reine, avec de jeunes larves qui pourront être élevées. Vous ajouterez un cadre avec du pollen et du miel, une cire gaufrée et deux partitions chaudes. Vous venez ainsi de faire une ruchette qui deviendra une nouvelle colonie. Vous devez secouer deux cadres d’abeilles nourrices sans la reine pour renforcer cette nouvelle population. Ces différents prélèvements peuvent venir de plusieurs colonies : le mélange des abeilles n’est pas un problème.
Ajoutez un nourrisseur pour siroter en cas de mauvaise météo.

Hampe de robinier faux acacia
Hampe de robinier faux acacia

Environnement : Les aubépines et les acacias ne sont fleuris qu’au sud de Lyon, donc attendons. Cet arbre a été introduit en 1601 par le botaniste français Jean Robin.

Frelon asiatique : Vos captures sont à signaler à notre responsable du point de vente qui retransmet les données au GDSA et à frelon.com. Précisez l’appât utilisé et le type de piège.

Semaine 16

Fleur d’aubépine

Météo : Nous venons d’avoir un splendide week-end et la baisse des températures est annoncée.
Au rucher : sans ouvrir les ruches, à la planche de vol, les mouvements des abeilles nous donnent beaucoup d’informations. Les abeilles rentrant du pollen nous indiquent qu’une reine est en ponte : pas besoin de déranger la colonie. Surveillez le remplissage des hausses. Nourrissez les essaims par petites doses. Le traitement des varroas à la capture d’un essaim est très efficace car ils sont tous phorétiques.
Frelon asiatique : un plan national de lutte est en phase d’adoption par nos parlementaires. Les captures continues, pensez à renouveler plus souvent que préconisé vos appâts car ils perdent rapidement de leur attractivité.

Environnement : Pour les arbres fruitiers nous attendons encore les derniers pommiers tardifs. Les prochaines floraisons conséquentes seront l’aubépine, l’acacia et le tilleul.

Semaine 15

Les premiers essaims sont signalés sur le secteur de Besançon.

Météo : Nous venons d’avoir un splendide week-end et la semaine s’annonce globalement favorable pour les abeilles.
Au rucher : Si vous avez plus de 7 cadres de couvain dans vos corps de ruches, vous devez en priorité si cela n’a pas déjà été fait introduire des cires neuves et poser une hausse. C’est le moment de diviser vos colonies si vous souhaitez augmenter votre cheptel. Un certain nombre de colonies sont en préparatif d’essaimage : des amorces de cellules royales (appelées parfois amusettes) situées sur la périphérie des cadres sont déjà occupées par un œuf ou une larve. Utilisez ces cellules pour vos divisions.
Surveillez le remplissage des hausses.
Environnement : les pommiers sont à leur tour en fleurs. Les aubépines sont en boutons avec plus de trois semaines d’avance.
Frelon asiatique : De nombreuses fondatrices sont capturées en ce moment.
Photos de la semaine :

Construction dans un espace sans cadre
Fleur de goji

Semaine 14

Nous abordons le mois d’avril qui sonne le réveil de la nature : la saison pleine ne dure que trois mois en apiculture, ne ratez pas le coche par rapport aux objectifs que vous vous êtes fixés.

Météo : les pluies sont annoncées mais les abeilles pourront sortir entre deux averses.
Au rucher : prendre des notes rapides au rucher.
On peut utiliser son téléphone pour enregistrer ses manipulations au rucher.
Avec une craie grasse on peut noter les observations sur chaque toit de ruche puis reporter ces notes sur un tableur. Ce système facilite l’anticipation des opérations à venir et permet de suivre l’évolution de chaque colonie.
Tableau de mes principaux raccourcis

RRreine rouge
♂ (Alt 11) ou FBfaux bourdons
C♂cadre à mâles
CCcadre de couvain
CRcellule royale
GRgrille à reine
Ppollen
CG ou CBcire gaufrée : cadre à bâtir
Nnourrissement
Hhausse
CMcadres de miel
PCpartitions chaudes
ES ou EAessaim sauvage ou essaim artificiel
ORPHcolonie orpheline

Exemple de notes sur un toit et traduction :
24/ 03 6 CC RR vue – 2 PC + 2CG + 1 GR + H 1 + (H2) : le 24 mars, cette colonie a 6 cadres de couvain, on lui a retiré ses deux partitions chaudes qui ont été remplacées par deux cadres à bâtir. On lui a ajouté une grille à reine et une hausse. Une seconde hausse est en attente au-dessus.
A vous de personnaliser vos propres notes.

Environnement : Les fruitiers sont resplendissants et le nectar de colza garnit déjà les premières hausses posées.
Frelon asiatique : Essayez des pièges différents, variez les appâts et faites nous vos retours.

Les nouvelles du rucher en mars

Les nouvelles du rucher en mars

Semaine 13

Météo : les températures baissent mais nos abeilles pourront sortir.
Au rucher : Les premiers essaims pourraient sortir dans les prochaines semaines. Si vous avez l’âme d’un chasseur d’abeilles : préparez vos pièges.
On utilisera, après l’avoir passée à la flamme, une ruchette ou une ruche garnie de plusieurs vieux cadres. On installe, de préférence, les pièges à environ 1,5 m de hauteur. On peut utiliser un attire essaim du commerce ou de sa confection. De la cire et de la propolis chauffées peuvent convenir.
La taille du couvain augmente dans les colonies : attention aux réserves si les ressources locales sont insuffisantes et n’oubliez pas l’eau. Si vous avez un champ de colza à proximité et que vos colonies ont plus de six cadres de couvain, la pose d’une hausse est envisageable. Si vous souhaitez récolter du pollen, c’est le moment. On ne laisse pas les trappes plus de trois jours de suite. Ce pollen sera trié puis congelé dans l’idéal.
Frelon asiatique : les premières prises sont signalées à Besançon. Astuce : percez des échappatoires le plus haut possible de vos pièges (les insectes ont tendance à monter pour chercher une sortie).
Environnement : la succession des floraisons des fruitiers a commencé. Notez ces dates chaque année, vous aurez ainsi un aperçu de l’évolution du climat.
photos du jour :

Osmie sur fleur de cerisier

Semaine 12

Météo : les températures sont toujours au-dessus des normales de saison.
Au rucher : chaque année vous devez changer au moins deux cadres de corps afin de renouveler les cires qui noircissent et se chargent en molécules polluées. Si vous en changer quatre c’est encore mieux. Ces cadres retirés pourront servir éventuellement pour une ruche piège.
Sur le secteur de Besançon, les colonies sont très développées. Les ruchettes pourront être transvasées par une belle journée. Des faux bourdons sont nés. Préparez vos ruches-pièges
Frelon asiatique : dans le secteur de Besançon, à la faveur des trois jours annoncés à 17 ° cette semaine, vous pouvez tenter un piégeage. Les pièges seront retirés avec le retour de la pluie afin d’éviter la capture des insectes non cibles.
Environnement : les fleurs des arbres fruitiers sont prêtes à éclore.
photos du jour :

Fleur de cerisier
Prunellier ou épine noire.

Semaine 11

Météo : les températures sont toujours au-dessus des normales de saison.
Au rucher : un point très important auquel on ne fait pas assez attention : la ressource en eau pour nos abeilles.
Elles en consomment comme tout être vivant : pour elles mêmes et pour leur progéniture. La colonie a également besoin d’eau pour sa régulation thermique. Si elle ne dispose pas de point d’eau propre et proche, veuillez à lui fournir un point d’eau qui peut prendre plusieurs formes.
Varroa : au comptage, on ne doit pas dépasser une chute par jour.
Frelon asiatique : on ne piège pas pour le moment : les températures sont trop basses. Attendez le signal de départ. La première fondatrice à Besançon a été vue le jeudi 07 mars
Environnement : les premiers érables sont fleuris.
photos du jour :

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détail d’une fleur d’érable
abreuvoir d’un apiculteur de Besançon

Semaine 10

Météo : les températures sont toujours au-dessus des normales de saison.
Au rucher : on n’ouvre les ruches que pour vérifier la prise de candi.
Le développement des colonies est toujours en avance.
Préparez votre matériel pour le printemps : nettoyez vos outils : enfumoir, lève cadre… Anticipez les futures opérations sur vos colonies : préparez vos hausses. Les hampes florales des colza s’élèvent déjà, ils pourraient fleurir dès la fin du mois.
Varroa : au comptage, on ne doit pas dépasser une chute par jour.
Frelon asiatique : on ne piège pas pour le moment : les températures sont trop basses.
Environnement : les premiers saules sont fleuris.
photos du jour :

développement d’une hampe florale de colza pris à Serre les Sapins la semaine dernière
détail d’une fleur femelle de saule marsault

Lutte contre le frelon asiatique à patte jaune

Frelon à patte jaune

Le piégeage de printemps a commencé et se terminera mi mai.

Le piégeage de printemps

Le piégeage de printemps est destiné à capturer le maximum de fondatrices (femelles frelons fécondées à l’automne précédent) qui débutent la construction d’un nid primaire : ce nid gros comme une balle de tennis servira de lieu de naissance de futurs frelons asiatiques pour construire plus tard le nid définitif d’un diamètre de plus de 60 cm, peuplé de 5 à 6000 frelons.

  • Au printemps, lorsque les températures journalières atteignent les 15°C de manière stable, vers le 15 mars ou 8 à 10 jours plus tard en altitude, mettre en place 1 piège à frelon asiatique entre 2 ruches pour un rucher d’une dizaine de ruches.
  • En dehors d’un rucher, positionner un piège à 1,5 m du sol sur un site attractif pour les frelons : dans un arbuste ou un arbre en fleur fréquenté par des abeilles. L’appât le plus couramment utilisé est un mélange à part égale de sirop de fruit rouge, bière et vin.
    Les frelons seront attirés par le nectar des fleurs et les insectes pour nourrir leurs larves.
  • Le piège doit être nettoyé et restauré tous les 5 à 6 jours afin de maintenir son attractivité.
  • Il faut piéger les reines pendant environ 6 à 8 semaines, c’est le temps où la reine est seule à entretenir le nid et nourrir sa progéniture, ensuite, elle ne sortira plus.
    Au bout de 6 à 8 semaines, il faut cesser le piégeage de printemps.

Le piégeage de fin d’été

Il est destiné à faire baisser la pression du frelon sur les abeilles d’un rucher ou d’un endroit fréquenté par le frelon.

  • Disposer un piège ouvert avec de la nourriture (viande, poisson, sirop et confitures) éloigné des abeilles du rucher et qui servira d’appât. Ce piège habituera le frelon à venir se rassasier et prévenir les autres de sa position.
  • Le laisser en place une semaine et le remplacer par un piège fermé identique au piégeage de printemps.
  • Nettoyer et remettre en fonction ce piège de façon régulière jusqu’ à ce que le frelon disparaisse à la faveur des basses températures.

Avec quels pièges ?

Les pièges doivent être les plus sélectifs possibles. Dans le cadre du plan national frelon (PNF), les pièges référencés sont des pièges à sélection physique de type nasses, équipés de cônes d’entrée, avec une séparation entre l’appât et la partie de captures afin de retenir les fondatrices et ouvrières en laissant échapper un maximum d’espèces non-cibles.
Il s’agit à ce jour des pièges suivants :

Piège Bee Vital

Piège nasse à grilles Néoppi

Piège “Japonais”

Les nouvelles du rucher en février

Les nouvelles du rucher en février

Semaine 8

Météo : les températures sont toujours au-dessus des normales de saison.
Au rucher : on n’ouvre les ruches que pour vérifier la prise de candi.
Les premières ouvrières de 2024 sont nées. Le développement des colonies est en avance.
Varroa : au comptage, on ne doit pas dépasser un par jour.
Environnement : les premiers saules sont fleuris.
photos du jour : détail de fleur mâle de noisetier avec pollen et de fleur femelle.
Frelon asiatique : vous pouvez préparer des pièges bouteilles en faisant des trous dans la partie supérieure avec un clou à chevron chauffé au rouge (attention ça brûle).
Attendez le signal pour les poser.

Assemblée générale le 17 février

Assemblée générale le 17 février

Nous vous invitons à assister à l’Assemblée Générale du Syndicat Apicole du Doubs qui se tiendra à la salle Guinemand à Saône, 1 rue de la Glacière le samedi 17 février 2024.

Accueil, café et enregistrement des participants à compter de 8h30.
Présentation d’isolants Balbimax pour ruches par son fabricant (installé à Chalonvillars -70).

L’ordre du jour sera le suivant :

  • 9H Mot de bienvenue aux participants Michel MESNIER
  • 9H10 Année 2023
    • Rapport d’activités depuis AG printemps 2023 (approbation) Michel MESNIER
      Bilan comptable 2023 (approbation) D. CHEVENNEMENT
      Bilans hivernage et sanitaire Tous
    • Perspectives 2024
    • Adhésions 2023 et 2024 Martine EHRET
    • Cours Gérard VAUTHENY
    • Info A.G de l’ U.N.A.F, dates évènements futurs Michel MESNIER
    • Renouvellement/remplacement des 7 membres sortants : Jean Paul Brayer – Marc Cano – Dominique Chevenement – James Coady – Adrien Ducouloux- Martine Ehret – Gérard Vautheny
    • Nomination des vérificateurs aux comptes pour 2024
  • 10 H 00 Intervention
    • Présentation du plan de piégeage de printemps du frelon asiatique,
    • Bilan de la réunion avec les maires la vieille Michel MESNIER
    • Intervention de l’ancien président de l’UNAF Gilles LANIO
    • Temps de débat
  • 11 H 15 Suites des interventions
    • Rappel de la vie du site (10 mn) Myriam BERNARD
    • Actualités : café apicole , étiquetage CITEO, vide-rucher Martine EHRET
    • Echanges et questions avec participants Michel MESNIER
  • 11H 50 Tombola
  • 12 H 00 Pot de l’amitié offert par le S.A.D.
  • 12 H 15 Repas à l’auberge de la Grange du Liège, Merey-sous-Montrond
    Réponse par mail. Si courrier : COUPONS-REPONSES en dernière page de l’invitation à renvoyer pour le 7 février 2024 adressé au Syndicat Apicole 90 chemin des Montarmots – 25000 Besançon.

Les nouvelles du rucher en janvier

Les nouvelles du rucher en janvier

Excellente année 2024 avec vos proches et amis. Que la pratique de l’apiculture vous apporte plein de bons moments avec vos abeilles mais aussi de partage avec d’autres apiculteurs car c’est en se formant et en échangeant qu’on progresse.

Semaine 5

Météo : les températures sont au-dessus des normales de saison. Les noisetiers étirent leurs chatons et les abeilles récupèrent du pollen.
Au rucher : Surveillez les réserves de nourriture en soulevant l’arrière et l’avant de vos ruches. Pas d’ouverture de ruche en février, sauf pour apporter du candi. Pas de sirop à cette période.
Varroa : Vous pouvez compter les chutes en nettoyant votre tiroir de plancher et en faisant un comptage après une semaine ou deux. Si vous avez plus d’une chute par jour, votre colonie est en danger.
Si vous trouvez une colonie morte, fermez la ruche afin d’éviter les risques de contamination. La retirer du rucher et la nettoyer.
Environnement : photo du jour : fleur mâle de noisetier (chaton déployé).

Semaine 2

Météo : le temps froid et sec du moment est nécessaire au repos hivernal de la flore et de la faune.
Au rucher : les grilles anti-frelon doivent être retirées, vérifiez que l’entrée de la ruches n’est pas obstruée par des cadavres, mettez vos tiroirs de plancher.
Surveillez les réserves de nourriture.
Lutte contre varroa : après votre traitement de début d’automne les colonies se ré-infestent et peuvent encore accueillir plusieurs centaines de varroas en ce début d’année. Il est vital de faire un traitement d’hiver à base d’acide oxalique et/ou formique afin de favoriser le redémarrage de ponte de la reine dans les meilleures conditions possibles. Plusieurs traitements avec AMM sont à votre disposition dans le commerce.
Téléchargez ce document simulant l’évolution de varroa dans une colonie.
Environnement : les fleurs mâles des noisetiers (chatons) sont prêtes à se déployer.