Appel à manifestation lundi 2 juin à 17h30 à Besançon

Appel à manifestation lundi 2 juin à 17h30 à Besançon

Nous avons été nombreux à nous inquiéter de la loi Duplomb, qui autorise en autres le retour de pesticides de type néonicotinoides. Pourtant, comme vous l’avez peut-être entendu dans l’actualité, le texte ne sera même pas débattu. Il a fait l’objet d’une motion de rejet préalable présentée par le rapporteur du groupe.
Le texte issu du Sénat sera examiné par une commission mixte paritaire – 7 députés et 7 sénateurs – avant que la version de la loi qui sortira de cet examen ne soit soumis – sans débat donc – au vote du Sénat et de l’Assemblée. Ce qui prive l’Assemblée du droit d’en débattre et de défendre les amendements déposés par les députés.

Dans ce contexte, à la veille de la Commission mixte paritaire et d’un vote expéditif au Parlement, l’ensemble des associations présentes le 7 mai à la maison de l’apiculture se regroupent en collectif et mettent en place une manifestation avec d’autres associations.

“Une seule santé ! Contre le loi Duplomb ! ”

Rendez-vous pour un rassemblement pacifique : 
Lundi 2 juin 2025 à 17h30 devant l’Agence Régionale de Santé 

(rue Gisèle Halimi à côté de la gare Viotte)

à l’appel du collectif initié par Dominique Voynet, seule députée du Doubs s’étant engagée à voter contre cette loi. 

Refusons la réintroduction des pesticides qui empoisonnent nos terres, nos eaux, notre alimentation et déciment les abeilles. Venez avec vos tenues d’apiculteurs, affiches… 

Plusieurs prises de parole auront lieu à cette occasion (associations environnementales, agriculteurs, Dominique Voynet ou son représentant).

Le concours des pratiques agro-écologiques

Le concours des pratiques agro-écologiques

Le syndicat apicole du Doubs a fait partie du Jury du concours départemental des pratiques agro-écologiques.

Ce concours a pour but de mettre en avant des pâtures qui ont une valeur écologique surtout dans des secteurs de production du comté. 
Les  exploitants sont sollicités et parmi ceux qui répondent à l’appel, une sélection est effectuée. Cette année sept exploitations ont été retenues. Le jury se rend sur place, discute avec les agriculteurs et parcoure le terrain.

Ces prairies doivent être fauchées et pâturées, elles doivent apporter des éléments que le bétail va apprécier : des graminées, des plantes odorantes … Il faut  aussi que les pratiques apportent du bien être aux animaux : haies entretenues pour se protéger, points d’eau, proximité de la stabulation…

Le syndicat apicole fait partie du jury qui note les différents points. Nous évaluons la valeur apicole des sites : si nous aimerions installer des ruches à cet endroit, c’est que sa valeur écologique est importante : les abeilles, donc tous les insectes pollinisateurs vont trouver de quoi butiner du printemps à l’automne (du noisetier au lierre en passant par les fruitiers, le tilleul, les ronces, mais aussi toutes les fleurs qui apporteront nectar et pollen…). Les insectes vont-ils trouver de l’eau, des refuges…?
Notre avis est pris en compte au même titre que celui de la chambre d’agriculture, du conservatoire des espaces naturels, de la LPO.

C’est la GAEC Pâvre famille Cucherousset qui représentera le Doubs au salon de l’agriculture 2025.

Lutte contre le frelon asiatique à patte jaune

Frelon à patte jaune

Le piégeage de printemps a commencé et se terminera mi mai.

Le piégeage de printemps

Le piégeage de printemps est destiné à capturer le maximum de fondatrices (femelles frelons fécondées à l’automne précédent) qui débutent la construction d’un nid primaire : ce nid gros comme une balle de tennis servira de lieu de naissance de futurs frelons asiatiques pour construire plus tard le nid définitif d’un diamètre de plus de 60 cm, peuplé de 5 à 6000 frelons.

  • Au printemps, lorsque les températures journalières atteignent les 15°C de manière stable, vers le 15 mars ou 8 à 10 jours plus tard en altitude, mettre en place 1 piège à frelon asiatique entre 2 ruches pour un rucher d’une dizaine de ruches.
  • En dehors d’un rucher, positionner un piège à 1,5 m du sol sur un site attractif pour les frelons : dans un arbuste ou un arbre en fleur fréquenté par des abeilles. L’appât le plus couramment utilisé est un mélange à part égale de sirop de fruit rouge, bière et vin.
    Les frelons seront attirés par le nectar des fleurs et les insectes pour nourrir leurs larves.
  • Le piège doit être nettoyé et restauré tous les 5 à 6 jours afin de maintenir son attractivité.
  • Il faut piéger les reines pendant environ 6 à 8 semaines, c’est le temps où la reine est seule à entretenir le nid et nourrir sa progéniture, ensuite, elle ne sortira plus.
    Au bout de 6 à 8 semaines, il faut cesser le piégeage de printemps.

Le piégeage de fin d’été

Il est destiné à faire baisser la pression du frelon sur les abeilles d’un rucher ou d’un endroit fréquenté par le frelon.

  • Disposer un piège ouvert avec de la nourriture (viande, poisson, sirop et confitures) éloigné des abeilles du rucher et qui servira d’appât. Ce piège habituera le frelon à venir se rassasier et prévenir les autres de sa position.
  • Le laisser en place une semaine et le remplacer par un piège fermé identique au piégeage de printemps.
  • Nettoyer et remettre en fonction ce piège de façon régulière jusqu’ à ce que le frelon disparaisse à la faveur des basses températures.

Avec quels pièges ?

Les pièges doivent être les plus sélectifs possibles. Dans le cadre du plan national frelon (PNF), les pièges référencés sont des pièges à sélection physique de type nasses, équipés de cônes d’entrée, avec une séparation entre l’appât et la partie de captures afin de retenir les fondatrices et ouvrières en laissant échapper un maximum d’espèces non-cibles.
Il s’agit à ce jour des pièges suivants :

Piège Bee Vital

Piège nasse à grilles Néoppi

Piège « Japonais »