Les nouvelles du rucher en octobre

Les nouvelles du rucher en octobre

Météo : Les abeilles profitent encore de belles journées.

Au rucher : Les colonies terminent leurs réserves hivernales. Le pollen de lierre est récolté en abondance (voir photo). L’apport de ce dernier est essentiel pour les colonies. Il servira au printemps à la reprise de ponte de la reine. Il est trop tard pour donner du sirop car les jeunes abeilles devront travailler dur pour le stocker et elles perdront en espérance de vie. Vous pouvez mettre du candi dans le nourrisseur, mais par grand froid, il est préférable de le positionner directement sur la tête des cadres.
N’oubliez pas de retirer les bandelettes de vos traitements à la date recommandée.
Prévoyez de faire une traitement d’hiver à base d’acide oxalique. Fin décembre et début janvier, en absence de couvain, ce dernier passage de l’année sera très efficace et permettra à la colonie de démarrer 2026 dans de bonnes conditions. N’ayez pas peur, on peut ouvrir une ruches pour une minute quand la température est supérieure à huit degrés.

Environnement : Les butineuses trouvent du nectar de lierre et parfois de moutarde qui est utilisée en couvert végétal. Attention à la saturation de vos corps de ruches. Il est parfois nécessaire de retirer des cadres de miel pour donner de la place de ponte à la reine. Nous reparlerons du miel de lierre au printemps

Frelon : Ils sont toujours devant les ruches, surtout le matin et le soir, quand les abeilles ne sont pas en butinage. Il faut laisser les grilles vertes en place en vérifiant régulièrement qu’elles ne sont pas obstruées par des cadavres. Les muselières offrent une seconde barrière. Un filet vert contre les oiseaux peut constituer une troisième barrière. Tant que vous voyez des frelons, ces protections doivent rester en place.
Les feuilles tombent, on commence à voir les nids. Les désinsectiseurs peuvent entrer en action.

Déclaration, RAPPEL : Vous avez jusqu’au 31 décembre pour déclarer vos ruches. Voici un lien d’information.

Attention à la loque américaine !

Attention à la loque américaine !

Nous avons été informé par la DDETSPP d’un cas de loque américaine déclaré sur le secteur de Mamirolle. C’est le 2e en peu de temps. Les ruchers des zones concernés pourront être visités par les services mandatés. 

Vous trouverez une description complète (avec des photos) de cette maladie très grave et contagieuse de l’abeille mellifère due à une bactérie sur  : https://fnosad-lsa.fr/fileadmin/FICHES/Fiche_Pratique_7_la_loque_americaine.pdf

Elle permet de savoir que faire face à cette maladie du couvain. 

Consultez également l’arrêté préfectoral détaillant les communes concernées et les mesures sanitaires.

Les nouvelles du rucher en septembre

Balsamine de l'Himalaya

Semaine 36

Météo : Les belles journées ne sont pas terminées et la pluie a fait son retour. Cela nous amène un temps variable.

Au rucher : Les colonies font leurs réserves hivernales. Attention aux ressources de pollen. L’apport de ce dernier est essentiel pour la colonie et faire pondre la reine. Surveillez les réserves de nourriture : une colonie ayant quinze kilogrammes de miel passera l’hiver jusqu’à fin mars sans problème avec une population forte. Une population faible consomme plus qu’une forte car elle a plus de difficultés à chauffer le volume intérieur. Mettez des partitions isolantes à la place des cadres extérieurs et n’oubliez pas l’isolation de vos toits. Enfin placez une feuille d’« alu-bulles » directement sur vos têtes de cadres.
(Si vous avez compléter rigoureusement les réserves de vos colonies, vous pouvez retirer vos nourrisseurs jusqu’à fin mars).
Contrôlez les chutes de varroas en cours de votre traitement.

Environnement : De nombreuses fleurs s’épanouissent en cette fin d’été. La principale ressource est assurée par le lierre. Il permet un apport important de pollen qui stimule les colonies. Les invasives fleurissent aussi : la renouée du Japon, la balsamine de l’Himalaya.

Balsamine de l’Himalaya
Lierre
Renouée du Japon

Frelon : Il est de plus en plus présent chaque année. Il faut protéger vos ruches car sa présence stresse énormément les colonies et réduit drastiquement les sorties des butineuses : c’est une cause non négligeable des mortalités hivernales.
Munissez-vous de votre tenue et essayez de trouver les nids en capturant des frelons avec une épuisette à papillons en les relâchant dans un espace ouvert et en observant la direction de leur envol.
Ils sont très malins : soyons-le plus qu’eux !

Déclaration : Vous avez jusqu’au 31 décembre pour déclarer vos ruches. Voici un lien d’information : https://9icf6.r.a.d.sendibm1.com/mk/mr/sh/7nVTPdZCTJDXOdFixVLIz9RNG2lN7yP/GqGGhXQFhzVA

Les nouvelles du rucher en juillet

Les nouvelles du rucher en juillet

Semaine 27

Miellat sur feuilles de ronce

Météo : Les sols sont très secs et la chaleur est accablante.

Au rucher : Quelques mâles circulent encore donc une division pourrait encore réussir. Si elle échoue : on regroupe à nouveau les abeilles.
On ne le répétera jamais assez traitez le varroa le plus tôt possible en respectant les consignes du fabriquant.
Surveillez les réserves de vos colonies durant l’été : vous pouvez laisser une hausse avec quelques cadres de miel incomplètement operculé pour éviter la famine et le pillage durant votre départ en vacances.

Environnement : Le miellat est présent dans de nombreux arbres et sous certains sapins il est abondant.

Frelon : Quelques ouvrières sont signalées, près des ruches, par des apiculteurs.

Divers : Nous vous attendons au café apicole du 05 juillet avec vos questions et vos échantillons. Bonne vacances à toutes et tous.

Les nouvelles du rucher en juin

Les nouvelles du rucher en juin

Météo : Les températures sont à un niveau élevé après quelques pluies.

Au rucher : C’est la fin des essaims naturels pour 2025. Les abeilles bâtissent encore des cires gaufrées, surtout par fortes miellées. Il vous reste deux semaines pour introduire des cires neuves dans les corps. Vous pouvez encore tenter des divisions avec quatre cadres de couvain plus du nectar et du pollen en nourrissant si besoin par petites quantités régulières pour stimuler l’activité de la colonie. La récolte du miel d’acacia est arrivée à son terme et la miellée de tilleul bat son plein.

Environnement : Que trouvent nos butineuses en ce moment permettant une récolte : des ronces, du trèfle blanc, des tilleuls et dans certains secteurs du miellat. À quoi reconnaît-on ce dernier ? Les feuilles présentent des taches brillantes. Sur un tilleul les insectes butineurs peuvent récolter simultanément du nectar et du miellat : voir photo de la semaine.

Frelon : Le piégeage est terminé : une capture de fondatrice vient d’être encore signalée sur Besançon et les premières ouvrières ont été identifiées.

Divers : vous pouvez apporter vos échantillons de miel au café apicole du 14 juin. Nous testerons l’humidité et dégusterons nos produits. Pensez à acheter le ou les produits de traitement que vous utiliserez pour diminuer la population de varroas. Ce traitement devra intervenir le plus tôt possible. Veillez à bien respecter les consignes pour la santé des abeilles, la vôtre et la qualité de votre production.

Appel à manifestation lundi 2 juin à 17h30 à Besançon

Appel à manifestation lundi 2 juin à 17h30 à Besançon

Nous avons été nombreux à nous inquiéter de la loi Duplomb, qui autorise en autres le retour de pesticides de type néonicotinoides. Pourtant, comme vous l’avez peut-être entendu dans l’actualité, le texte ne sera même pas débattu. Il a fait l’objet d’une motion de rejet préalable présentée par le rapporteur du groupe.
Le texte issu du Sénat sera examiné par une commission mixte paritaire – 7 députés et 7 sénateurs – avant que la version de la loi qui sortira de cet examen ne soit soumis – sans débat donc – au vote du Sénat et de l’Assemblée. Ce qui prive l’Assemblée du droit d’en débattre et de défendre les amendements déposés par les députés.

Dans ce contexte, à la veille de la Commission mixte paritaire et d’un vote expéditif au Parlement, l’ensemble des associations présentes le 7 mai à la maison de l’apiculture se regroupent en collectif et mettent en place une manifestation avec d’autres associations.

“Une seule santé ! Contre le loi Duplomb ! ”

Rendez-vous pour un rassemblement pacifique : 
Lundi 2 juin 2025 à 17h30 devant l’Agence Régionale de Santé 

(rue Gisèle Halimi à côté de la gare Viotte)

à l’appel du collectif initié par Dominique Voynet, seule députée du Doubs s’étant engagée à voter contre cette loi. 

Refusons la réintroduction des pesticides qui empoisonnent nos terres, nos eaux, notre alimentation et déciment les abeilles. Venez avec vos tenues d’apiculteurs, affiches… 

Plusieurs prises de parole auront lieu à cette occasion (associations environnementales, agriculteurs, Dominique Voynet ou son représentant).

Les nouvelles du rucher en mai

Ronce en bouton

Semaine 22

Ronce en bouton
Fleur d’églantier

Météo : Nous sommes déjà à la dernière semaine de mai et les températures sont favorables aux sorties de nos butineuses.


Au rucher : 2025 semble une excellente année pour l’acacia. Attention de bien récolter des cadres operculés minimum aux trois quarts. Si en tapant le cadre, le nectar coule, ne pas le récolter. Avec un réfractomètre, vous pourrez vérifiez que le taux d’humidité est inférieur à 18 %. Pour identifier une miellée particulière, vous pouvez marquer vos cadres de hausses et regrouper ceux en cours dans une seule ruche.
Il est encore temps de faire des divisions, des essaims artificiels et des élevages de reines. Les abeilles bâtissent encore des cires gaufrées.


Environnement : La floraison des robiniers, faux acacias est terminée en plaine.
Les églantiers se terminent et les ronces sont en boutons Les premiers tilleuls sont fleuris à Besançon.


Frelon : Le piégeage est terminé pour les fondatrices. Rendez-vous fin juillet pour les premières attaques d’ouvrières.

Semaine 19

Fleurs de robinier ou faux acacia

Météo : Après un début de semaine humide, les températures seront favorables aux sorties des butineuses.

Au rucher : A quoi servent les grilles d’entrée ?

  • Une ruche n’a pas besoin de grille d’entrée en ce moment car elle gêne le passage des abeilles.
  • Les grilles vertes qui seront posées dès la présence continue de frelons, généralement à partir de fin août, ne seront retirées qu’à la fin du vol de ces derniers, en général début décembre. Une muselière ou une harpe pourra compléter le dispositif de protection.
  • Les grilles blanches ou métalliques sont des barrières anti-intrusion contre les rongeurs qui recherchent dès septembre un hébergement pour passer l’hiver au chaud : les souris guettent !
  • Vous pouvez avoir besoin de réduire l’entrée de vos ruches en cas de manque de ressources alimentaires, afin d’éviter le pillage. Pour cela, vous utiliserez un objet à votre disposition ne laissant que cinq à sept centimètres d’ouverture pour les butineuses.

Environnement : Les robiniers ou faux acacias déploient déjà leurs grappes parfumées. Cette floraison est attendue de pied ferme par les apiculteurs. Malheureusement ces fleurs craignent la pluie et la canicule. N’oubliez pas de récolter les hausses de colza ou de marquer les cadres qui en contiennent. Vous pouvez également regrouper tous les cadres de colza en cours sur une même ruche.

Frelon : Le piégeage est à poursuivre.

Mobilisation contre le retour des néonicotinoïdes

Mobilisation contre le retour des néonicotinoïdes

Le mercredi 7 mai, le syndicat apicole du Doubs a invité ses adhérents à alerter les députés sur la gravité de la proposition de la loi Duplomb. Cette loi, qui a commencé à être examinée à l’Assemblée Nationale, vise notamment à ré-ouvrir la porte aux néonicotinoïdes, interdits depuis 2018.

Ce texte, s’il venait à être adopté, signerait un recul dramatique pour la santé des abeilles, des pollinisateurs.
C’est aussi le vivant dans son ensemble qui est attaqué, les oiseaux, notre environnement, et la santé humaine.

Les apiculteurs ont répondu présents en nombre, ainsi que d’autres associations, la LPO avec son président, les ami.e.s de la Confédération paysanne.

Les élus ont également apporté leur soutien. En présence du collaborateur parlementaire Nathan Sourisseau de la député Mme Voynet, de Mme Brauchli adjointe à Mme la maire de Besançon déléguée à la biodiversité, le président du SAD a rappelé devant la presse que ces combats ne sont malheureusement pas récents mais malheureusement récurrents.
Les élus présents ont rappelé les visées à court terme de ces propositions qui n’apportent pas de solutions au problème des agriculteurs. Les autres associations présentes ont affirmé combien alerter aujourd’hui sur les risques sanitaires majeurs liés aux néonicotinoïdes, et en particulier à l’acétamipride, dont les effets neurotoxiques ont déjà été identifiés par la science est plus que nécessaire.

Régression et irresponsabilité ne sont plus possibles aujourd’hui. Les apiculteurs croient et espèrent que les députés réaliseront les enjeux à renoncer à cette loi cynique et dramatique.

Vous pouvez signer la pétition lancée par l’UNAF contre ce retour des pesticides, et la relayer auprès de vos proches et sur vos réseaux.

Mobilisons-nous auprès des décideurs.